Bilan de l’Arjel pour le 2ème trimestre de 2013
L’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne française, Arjel, vient de publier son bilan pour le 2ème trimestre de l’année 2013 et les chiffres sont encore plus en baisse et on n’est pas loin de la catastrophe. L’état du marché des paris et jeux en ligne va de mal en pis et la tendance ne semble pas prendre la direction d’une amélioration.
Cette baisse, pour ne pas dire dégringolade est surtout, mais pas seulement, ressentie dans le cash game, qui semble être le plus touché pour l’instant. Par rapport au 2ème trimestre de 2012 par exemple la chute est de 18%, ce qui signifie près d’un cinquième du total. Les comptes actifs quand à eux ont essuyé une perte d’au moins 7%, ce qui est aussi plus qu’en 2012.
Les vacances sont presque terminée et la rentrée est proche, c’est là qu’on va pouvoir constater s’il va y avoir quelque changement dans cette chute, mais l’espoir n’est pas grand puisque rien n’est fait pour trouver solution au problème. Tout le monde en parle, depuis l’Arjel jusqu’aux autres régulateurs dans les pays voisins, mais rien ne change. Pour ceux qui espèrent un changement de fiscalité pour les opérateurs de jeux en ligne, aucun espoir non plus, et surtout pas en ces temps de crise. Le monde avait même fait un article sur le SOS lancé par les sites de poker à l’état, mais même cela n’a pas fait avancer les choses d’un millimètre.
A vrai dire le rapport de l’Arjel n’apprend rien de nouveau à ceux qui le lisent. Une fois de plus il y a des tableaux sur les joueurs suivant leur genres : masculin / féminin, suivant leur âges : 18-24 / 25-34 / 35-54 / 55-64 / 65 et plus, ou encore des tableaux sur l’évolution de la répartition des comptes de joueurs actifs ou encore la répartition géographique des comptes des joueurs actifs en France. Tout le monde sait qu’il y a plus de jeunes qui jouent que de vieux, qu’il y a plus d’hommes qui jouent que de femmes. En fait le rapport ne nous dit qu’une chose et c’est que les affaires ne vont pas bien du tout pour le poker en ligne. Juste pour un exemple, pour le cash game, 91% du total des mises ont été engagés par seulement 10% de joueurs et donc les riches continuent à miser et les moins riches arrêtent de jouer. Bien sûr, quand ce qu’on gagne est encore réduit par les taxes à payer cela ne vaut plus la peine pour de petites sommes.
Quelques faits retirés des tableaux de l’Arjel : le moyen de paiement le plus populaire est la carte de crédit, suivi de la carte prépayée puis le portefeuille électronique. Les joueurs ne se servent plus de traveller chèques ou chèques de voyages ni de mandats cash. Les joueurs sont plus actifs dans la soirée, ce qui n’est pas étonnant puisque les meilleurs tournois se jouent le soir. Moins de joueurs jouent pendant le week-end et près de 30% jouent depuis des Smartphones et non depuis un ordinateur, fixe ou portable. Les tablettes par contre sont de plus en plus utilisées et il est possible que d’ici peu elles prennent la tête dans les moyens utilisés par les joueurs pour jouer.
